Je déteste ma boss.
Tout sonne faux chez elle. Elle n’est pas méchante, mais elle est fausse. Ça m’irrite le poil. Mon corps réagit à chaque fois que je la vois au loin qui s’avance vers mon bureau.
Je lui en veux aussi parce que je sens qu’elle se sent au-dessus. Parfois, elle profite de son statut pour prendre l’ascendant sur les personnes dont elle sait qu’elles ne partiront pas en conflit. Des personnes comme moi. #victime.
Je sais que nous sommes nombreux à faire des caprices au travail. Il n’y a qu’à voir à quel point c’est jouissif de bitcher sur sa boîte ou sur ses collègues.
« Caprice ». C’est vraiment le bon mot. J’ai l’impression d’être un enfant qui se roule au sol au supermarché parce qu’on n’a pas cédé à ses caprices. Et tout ce dont il a besoin, c’est d’être câliné, gâté, reconnu et aimé.
Mais WAKE UP ! Je suis un adulte. Il est temps d’arrêter les conneries et de passer au niveau supérieur.
Virez l’enfant intérieur de la maison, il est temps d’accueillir l’adulte
Un jour, je parlais à ma psy. Je détaillais ma vision sur ma relation au travail et j’en suis venu à parler de ma boss. Je me plaignais à grande haleine jusqu’à ce qu’elle me stoppe calmement et me dise :
« Vous savez, c’est le monde du travail. Ce n’est pas le monde des bisounours. Il faut prendre votre petit-enfant intérieur qui chouine. Le prendre dans vos bras, et lui dire que ça va aller. Dites-lui que vous l’aimez et que vous êtes là pour lui à présent. »
Bordel ! Le choc que je venais de subir. Je me suis senti ultra ridicule. Qu’est-ce qui m’arrive ?
Il n’y a pas plus victime que ça.
Plus j’aspire à une vie riche et heureuse plus j’ai besoin de pouvoir dans ma vie. Et là, c’était tout sauf ça.
Voilà pourquoi à partir de ce moment, j’ai décidé de virer l’enfant intérieur qui chouine, pour accueillir l’adulte.
Je comprends l’image positive de l’enfant intérieur. Mais je ne suis plus un enfant. Et cette image ne me donne pas assez de pouvoir.
Aujourd’hui en tant qu’adulte, j’ai le pouvoir :
- D’exprimer intelligemment ce que je veux et en quoi je suis mal à l’aise.
- De passer maître en l’art de négocier.
- De me battre pour mes objectifs.
- De vivre sainement mes émotions en les exprimant.
- D’être mon propre et fidèle diplomate.
- De manifester en quoi je suis unique.
- De développer une assurance à la Barack Obama.
- D’avoir une sacrée répartie.
- De me former sur n’importe quel sujet à moindre coût.
En travaillant sur ces thèmes qui m’excitent, je prends de plus en plus confiance en moi. Mes possibilités se multiplient chaque jour.
J’échoue, ce qui est inévitable, mais je me plains moins. Je m’inspire et je ne me pose plus en victime.
Faites ce qui vous plaît en pensant à l’échec
La peur du jugement des autres a toujours été très présente dans ma vie.
Croyez-moi, elle est inévitable, on y est forcément confronté à un moment ou à un autre. La nature a jugé bon (pour d'excellentes raisons, j'imagine) de nous rendre sensible aux critiques et aux jugements de la part de nos congénères.
On ne peut pas lutter contre ça. J’ai beau essayer de toutes mes forces, je crains qu’on soit toujours plus ou moins sensibles aux regards des autres. Du moins jusqu’à nos 60-70 ans, l’âge ou l’on n’en a plus rien à carrer. En revanche, c’est un peu tard.
Une solution efficace pour y être moins sensible est de vraiment faire ce qui vous plaît. Sans demander ni l'approbation, ni la permission à qui que ce soit. Ne blessez personne dans votre aventure bien entendu.
À partir du moment où je me suis laissé conduire par ce qui me plaisait sans avoir aucune attente de résultat, ça m'a en quelque sorte libéré. J'ai surtout pu me focaliser ailleurs que sur le regard des autres.
J’ai oublié les résultats, les conseils, les performances, les likes, les échecs, la réussite, mes parents. J’ai tout lâché.
Je n'avais aucun objectif particulier. Je devais juste faire ce qui me plaisait sur le moment, voir ce que ça donne et avoir le courage de le montrer sans attentes autour de moi. Ça pouvait être des petites activités qui pouvaient sembler ridicules, mais je devais juste FAIRE.
ALORS FAITES !
Laissez-vous conduire par vos inspirations et faites-vous aspirer par des sujets qui vous plaisent.
Peut-être que cela ne mènera à rien, peut-être que les autres adoreront ou détesteront. Peut-être même que vous n’aimerez pas au final le résultat de ce que vous avez fait ou produit. Mais au moins, vous aurez fait plein de choses qui vous plaisent et vous pourrez mourir plus qu’en paix.
Il est important de montrer ou de raconter ce que vous faites sans attentes particulières. De rendre visibles vos activités, car nul ne sait ce qui peut se passer.
Peut-être une nouvelle rencontre. Ou alors de nouvelles discussions intéressantes. De nouvelles opportunités. Ou rien du tout.
Surtout n’ayez pas peur, car la plupart du temps, tout le monde s’en carre de ce que vous faites.
Les gens pensent à leurs propres problèmes avant tout. Vous n’êtes qu’un centième de leur attention. Sauf s’ils ont la haine ou sont amoureux de vous. Là, c’est différent.
Comment être THE ONLY ONE ?
Quand je pense à une des rencontres qui m’a le plus inspiré dans ma vie. Il y a quelques personnes qui me viennent à l’esprit, mais j’ai toujours ce gars en tête qui m’a énormément marqué il y a quelques années.
Je le considère comme un pote aujourd’hui même si ça fait des années que je ne l’ai pas vu. C’est le genre de personne qui connaît tellement de monde que je ne suis même pas sûr d’être son pote. C’est triste pour moi. Je pense que je suis plus une connaissance pour lui.
Il avait une aura particulière. C’était le genre de gars qui en soirée restait jusqu’à l’aube dans la cuisine.
Il stimulait des conversations hyper intéressantes avec les gens qui passaient par là. La plupart du temps, les gens étaient happés par la conversation et restaient pour écouter ou exprimer leurs points de vue.
Il n’était pas parfait. Loin de là, et c’est tant mieux parce que personne ne l’est.
Qu’est-ce qu’il avait de si spécial ?
- Il avait une énorme profondeur d’esprit.
- Il poussait toujours un peu plus loin les possibilités d’apprendre et de s’améliorer.
- Il avait toujours une vision inspirante et originale des choses.
- Il lisait beaucoup de livres qui venaient enrichir sa perception du monde.
- Il donnait des conseils toujours pertinents et encourageants.
- Il arrivait toujours à pousser les gens au débat sur des sujets intéressants.
- Il avait toujours une posture décontractée.
- Je me rappelle de son attitude nonchalante. C’est fou parce que même dans les moments tendus, je n’ai jamais perçu aucun stress chez lui. Parfois même, ça le faisait rire.
Il était tellement original que vous ne pouviez pas l’oublier. Il marquait quasi tout le monde d’une empreinte positive. Avec lui, vous ne voyiez pas le temps passer. Vous aviez envie de le côtoyer plus souvent. C’est comme si, il permettait aux gens de s’élever un peu plus. Il motivait et donnait de l’énergie aux autres inconsciemment.
En soi, nous sommes tous uniques. Nous le sommes juste à différents niveaux.
Pour être THE ONLY ONE, ça peut passer par une intelligence à partager. N’importe laquelle. Le fait d’être capable de faire découvrir ou de faire vivre quelque chose d’agréable ou d’original aux autres.
Pour ça, il est nécessaire de se laisser passionner par activités ou des sujets. Puis de partager les plus folles découvertes que vous avez apprises en étant naturel et sans forcer.
En réalité, le plus important est de savoir prendre sa place et de savoir exister.
De savoir exprimer ce que l’on veut, ce que nous aimons et ce qui nous déplaît. De partager les leçons que nous avons apprises et la direction que nous souhaitons prendre dans nos vies.
Voilà ce que je vous souhaite, ça parait peut-être simpliste, mais c’est une dure mission.
Imaginez que lorsqu’on pose la question à quelqu’un : « Qui t’a le plus inspiré dans ta vie ? ».
Cette personne pense à vous. Là, considérez que vous avez possiblement atteint le sommet de l’unicité.